C'est le plus important. Il dispose de 4 pré réglages selon usage et goût:
Le mode standard conviendra la plupart du temps, mais il sera susceptible de légères modifications selon destination et type des images:
- Mode d'enregistrement choisi (jpg, RAW...)
- Utilisation en impression directe sans retouche
- Format d'impression
- Sensibilité utilisée/réduction de bruit
etc....
Voici quelques exemples de rendu selon réglage. Cliquez sur l’image pour la voir en plus grand.
On peut utiliser les réglages "standard" pour des grands tirages, sans problème. Ils donneront toute satisfaction.
La balance des blancs auto est réglée assez chaude en extérieur, comme en intérieur éclairage artificiel. Je conseille d’essayer le réglage fin “b1” (bouton WB et molette avant) qui donne des résultats assez neutres. Même chose pour la balance incandescent.
Les 3 derniers rendus sont des optimisations Nikon téléchargeables.
Le mode DX3 est à mon avis un peu outrancier. J'ajouterai que Nikon propose aussi au téléchargement une optimisation"portrait", que vous pourrez installer dans l'appareil, permettant d'obtenir des tons chair très fidèles. Le rendu étant très doux (proche du mode neutre), on pourra selon les goûts ajouter 1 point de saturation et/ou corriger finement la balance auto ou fixe et éventuellement utiliser les modes auto pour la saturation et le contraste, ou encore le D-lighting (auto de préférence)
Remarque: vous pourrez aussi utiliser ces optimisations dans Capture NX/2 en post production et ainsi faire bénéficier vos fichiers plus anciens de ces réglages.
Le D700 est doté d’un système de réduction du bruit apparaissant dans les hautes sensibilités. Il est paramétrable en 3 niveau. Ce réglage ne devient actif qu’à partit de 1200 iso. Le mode faible est le meilleur compromis atténuation du bruit/conservation des détails pour un tirage de taille supérieure à A4. A4 et au dessous supporte le mode normal.
Il ne faut pas hésiter à utiliser ce mode (normal ou auto) dans toutes conditions de contraste élevé et en basse sensibilité.
il agit sur (légèrement) l'exposition, les basses lumières et le contraste des tons moyens pour fournir des images bien équilibrées et facilement tirables sans post traitement.
Avec le D700 cette fonction est plus intéressante qu’avec les appareils de format aps c. Le capteur du D700 étant d’une taille bien plus importante le niveau de bruit est bien plus faible. Dans ces conditions le fait de relever le niveau de luminosité des basses lumières est bien moins pénalisant sur le niveau de bruit (tant que l’on reste dans les basses sensibilités). Le mode automatique est particulièrement efficace.
A gauche image avec D-lighting normal, davantage de détails dans les rideaux et dans le fauteuil.(image réalisée avec le D300 mais le résultat est semblable avec le D700).
On peut considérer que c'est un moyen d'augmenter la dynamique de l'image enregistrée. En effet, devant une scène à plus forte dynamique que celle que peut enregistrer le capteur, l'appareil va exposer en préservant les hautes lumières (ce qui défavorise les basses lumières qui vont être sombres), mais le D-Lighting va les éclaircir par traitement par le processeur de l'appareil.
Attention: Cette fonction consistant à éclaircir les basses lumières il est déconseillé de l'utiliser en haute sensibilité car elle accentuerait la visibilité du bruit.
Ce mode permet de travailler avec un niveau de bruit extrêmement faible, mais avec une dynamique réduite. Il est donc destiné aux prises de vues en éclairage contrôlé (studio). Pour tout dire ce mode ne présente aucun intérêt...En studio si on veut utiliser des diaphragmes assez ouvert mieux vaudra utiliser un filtre gris neutre et rester à 200 iso!
Très important!

Pour cela la meilleure méthode est la vérification de l’histogramme de l’image.
Il convient donc de configurer ses paramètres de visualisation pour qu’un appui sur le bas ou le haut du pad fasse apparaître ces outils. (Menu visualisation/mode d'affichage)
Un histogramme représente la répartition des différentes valeurs de luminosité dans l’image, à gauche les valeurs sombres à droite les valeurs claires et au milieu les valeurs moyennes. Verticalement c’est la quantité de pixel concerné par un niveau de luminosité donné.
Si on considère une image “standard”, c’est à dire une scène contenant assez harmonieusement tous les niveaux de luminosités, et bien exposée, son histogramme sera à peu près régulièrement rempli de gauche à droite. La même scène sous exposée sera plus ou moins ramassée vers le coté gauche et l’inverse si elle est sur exposée.
Mais nous ne photographions pas que des scènes “standards”! Il faut donc interpréter un peu:
L’image du haut est équilibrée en valeurs et bien exposée: Son histogramme est correct et les hautes lumières s'arrêtent avant l'extrémité du graphique. Toutes les valeurs de tons seront donc reproduites avec du détail.
L’image du centre ne comporte que des valeurs claires, Il est donc normal que son histogramme soit “ramassé” vers la droite.
L’image du bas ne comporte aussi que des valeurs claires, son histogramme devrait aussi être à droite. Cette image est donc sous exposée.
Les petits pics à l'extrémité droite des deux histogrammes du bas correspondent aux zones de l'image constituée par les reflets du soleil sur les cristaux de sel. Il est normal que ces zones limitées soient légèrement surexposées.
Exposer à droite:
Cette expression est utilisée pour indiquer qu'une image comportant des hautes lumières doit être exposée de manière à obtenir un histogramme s'étendant presque jusqu'à la droite du graphique sans l'atteindre comme dans l'histogramme du haut par exemple. Les termes en italique sont importants. Dans le cas d'images comportant une source lumineuse ou des reflets on peut accepter que l'histogramme "s'écrase" un peu sur le coté droit.
Autre cas assez courant:
La scène présente une plage dynamique très élevée (des écarts de luminance très importants), dans ce cas il est impossible de correctement exposer simultanément les hautes et les basses lumières! L'appareil ou le photographe vont donc devoir faire un choix. Si les hautes lumières représentent une partie significative de l'image (un ciel par exemple) l'appareil va essayer de ne pas trop le sur exposer.
Dans ce cas on aura un histogramme arrivant bien à droite mais cela ne suffira pas à obtenir des moyennes et basses lumières correctement exposées.Le ciel sera clair mais correct mais le reste de l'image sera sombre.
Donc l'histogramme est un outils très utile mais nécessite tout de même une interprétation liée à la scène.
Pour une plus grande sûreté de jugement, Il est très utile d'activer les histogrammes RVB (options d'affichage dans le menu visualisation) pour contrôler la non saturation des canaux couleur.
En effet le contrôle du seul canal général (histo blanc) ne présente que la luminosité du canal vert. Ainsi un caal peut être saturé (ici le canal rouge) et les deux autres normaux, l’histogramme standard apparaissant normal.
Le point important à bien contrôler est que l’on distingue bien la fin de l’histogramme à droite. Dans l’image ci dessus (canal rouge) on ne distingue pas la fin de la courbe, ce canal est donc sur exposé, les hautes lumières sont “brûlées”. Contrairement aux autres canaux où l’on voit parfaitement la fin de la courbe. Ceci étant pour obtenir la plus grande qualité d’image l’histogramme d’une image comportant des hautes lumières doit arriver près de l’extrémité droite.
Astuce: Pour un calage optimal de l’exposition si l’image contient des sources de lumière (lampes) ou des reflets de soleils, il ne faut pas en tenir compte dans l’exposition. Pour cela il faut activer la fonction des hautes lumières clignotantes dans l’image dans le menu options d’affichage. Ainsi on pourra accepter en toute connaissance de cause, un histogramme dont on ne voit pas l’extrémité droite, si des zones de ce type clignotent dans l’image.
Pour cela, dans le menu b4, sélectionner l’option “activée”. Dans ce mode l’activation et le réglage de la correction d’expo se fera par:
- La molette avant dans les modes “P” et “S”
- La molette arrière en mode “A”
Sans avoir besoin d’activer en même temps la touche dédiée à la correction d’expo.
Et pour éviter d'oublier cette correction d'exposition?
C’est une erreur assez fréquente. On affiche une correction d’expo pour des conditions de prise de vues précises puis , la séance terminée, on range l’appareil. Mais lorsqu’on le reprend plus tard on oublie cette correction et il faudra donc recommencer les premières images involontairement affectées par cette correction non désirée.
La solution à ce problème est aussi dans le menu b4. Il suffit de choisir l’option “activée (ré initialisation auto)”. À l’extinction de l’appareil (ou la mise en veille) la correction est remise à 0. On pourra éventuellement allonger la durée d’activité de la mesure cellule si on veut profiter au mieux de cette fonction, ou au contraire la diminuer si on veut n'appliquer la correction qu'à une seule image, ainsi en choisissant 4 secondes pour le temps d'activation du système de mesure la corection sera désactivée au bout de ce temps (sauf si l'on fair une rafale ou si on mainyient le doigt à mi-course sur le déclencheur.
Attention: si l'indicateur de correction d'exposition clignote en permanence dans l'afficheur c'est que le mode bracketint est actif.
menu b6
Les boîtiers sont calés en usine, leur réglage est par principe correct. Mais les optiques sont susceptibles, par les diverses variables de couplage, d'induire des dérives dans ce réglage. Il n'est donc pas inutile de vérifier le bon calage de l'exposition avec les objectifs possédés.
Placer une grande feuille blanche mate (ou un mur blanc assez lisse et propre) dans un bon éclairage lumière du jour. Mode priorité ouverture, diaphragme réglé à deux valeurs après la pleine ouverture (pour éviter tout vignettage qui pourrait fausser l'histogramme), focale proche de 50mm, on désactive l'af (mode manuel) et on dérègle la mise au point pour obtenir un flou franc.
Réaliser une balance des blancs mesurée (PRE) sur la feuille (ou mur) avant le test en prenant garde de ne cadrer que la feuille ou le mur.
Puis on fait une prise de vue du mur ou de la feuille blanche avec ces paramètres.
On vérifie en visionnant l'histogramme RVB que les trois graphes RVB sont bien centrés. Il peut y avoir un léger décalage entre les couleurs si la balance n'est pas parfaite, mais cela doit rester très faible (comme dans l' image après correction ci-dessous) pour que le réglage suivant soit valable. Si vous constatez que l'ensemble n'est pas centré il va falloir intervenir sur le menu b6 pour ajuster l'exposition de manière permanente.
Après en utilisation, comme toujours en cas de prise de vue de type grande étendue de neige il faudra penser à appliquer une surexposition par la touche correction d'expo entre +1IL et +2IL environ. En n'oubliant pas de vérifier l'histogramme pour valider la correction.
Exemples d'histogrammes
Objectif en sur exposition
Les trois graphes sont à droite du centre.
Après correction de -3/6
Les histogrammes sont bien centrés. L'objectif est calé en exposition.
Si vous possédez plusieurs objectifs vérifiez les de même. Si vous constatez des différences entre eux appliquez un réglage moyen valable pour les deux .
Dans le menu prise de vue/enregistrement RAW
J'ai eu beaucoup de mal à discerner des différences qualitatives entre ces deux modes de quantification... Tout n'est pas encore exploré certes... Compte tenu du poids des images dans ce mode et de l'absence de gain visible, il ne présente que peu d'intérêt à mon avis.
Ceci est confirmé par le fait que le gain est surtout à attendre dans les basses lumières qui sont la partie la moins favorisée par la quantification en général. Mais le gain en bits est limité par le niveau de bruit dans ces zones. Et effectivement la seule différence que j'ai pu noter (difficilement) entre les images 12 ou 14 bits est une meilleure définition des différents tons du bruit dans certains cas, ce qui n'est pas un gain particulièrement appréciable!
1/ la dynamique existante est mieux exploitée car les variations de tons et de teintes sont plus douces et plus finement respectées.
2/ En cas de post traitement la dégradation des basses lumières en cas d'éclaircissement sera moindre...
En ce qui concerne la première possibilité...rien remarqué mais c'est peut être apparent dans certaines conditions, donc à suivre...Pour la deuxième il y a effectivement une petite différence, assez subtile et pas forcément positive étant donné que l'on se trouve au niveau du bruit.
Dans ces conditions et vu le poids nettement plus important des images RAW 14 bits je ne vois pas l'intérêt de cette option. Mais chacun voit midi à sa porte...
Mise à jour le 27/09/2012
J'ai refait un test plus poussé et si il se confirme que 14 bits n'apportent rien dans une image correctement exposée il y a bien une différence notable dans les cas de très forte sous exposition. Cette différence porte essentiellement sur la couleur et le contraste et ne devient sensible que lors de la correction d'images sous exposées ou de la correction sélective des basses lumières en post traitement (ou par un D-Lighting puissant à la prise de vue).
Dans ce type de correction il y a apparition d'une dominante verte et augmentation du contraste. Ceci est d'autant plus marqué que la sous exposition est forte et donc la correction puissante. L'utilisation du mode 14 bits réduit l'amplitude de ces défauts sans les annuler.